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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 20:17

 

Un peu de rouge sur tes lèvres

Tes jambes s'allongent dans les airs

On serait deux dans cette histoire

Si tu avais écrit l'histoire

Parce que nous sommes des chercheurs d'or

Des trésors naissent sur nos corps

dans les interstices du temps

Nous, nous passons de temps en temps

Je suis une ombre dans un décor

Que tu dessines comme mille fleurs

La poupée de tous tes désirs

Qui se désiste sous tes soupirs

Je vole les minutes perdues

Pour une fin qui n'existe pas

 

Et si nous ignorions

L'existence de nous deux

Et si nous dessinions

D'autres routes d'autres lieux

Je détraquerai l'histoire

En inversant les rôles

 

Un peu de fougue dans tes parages

Tu es le vice qui nous sépare

Ton blanc visage brime mes myrtes

Moi je vivre dans ces béances


de toi

 

Toi tu me tires par la manche

Je trébuche tombe puis je m'élance

On aura beau se débaucher

L'éternité jette ses dés

Moi je suis prête pour la discorde

Entre acharnés sous un ciel morne

Des décharnés sans cœur sans voix

Dis-moi ce que tu portes en toi

On a beau être deux sur la grève

L'un d'entre nous prononce, achève

Les interstices de souvenirs blèmes


Et si nous ignorions

L'existence de nous deux

Et si nous dessinions

D'autres routes d'autres lieux

Je détraquerai l'histoire

 En inversant les rôles

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:56

 

Douleur infinie

Au rythme des saisons trop courtes

Je sens les fils de toutes passions.
Décriée, je me faufile comme l'araignée qui se défile

Tout se dévide et je m'y plais


Les cris n'ont pas d'échos

Dans ce cœur si peu de place

La lune ne s'allume jamais

Eteint tout espoir tenace,


Las, que tu flanches ou que tu maugrées

Elle t'attrape et te balance

La mignonne n'a dieu que pour l'obscurité

De tes amours mortes nées, rance.


A ma porte résonne une supplique

Comme un train qui fume et bouffe

Douleur infinie au bord du vide,

Dévoré par d'ivres gouffres


Regarde se briser les vitres

D'une vétusté si forte,
Ton sourire n'est que le souffre

Fêlure d'une trace infante,

Que tu croyais de l'or brut

Que tu te croyais comme un accord,


Relève donc tes cheveux sur la ville endormie
Respire, l'air tiède se lamente

Court et puis vole vers le jour, signe,
En vain vindicte tes notes


Respire tes étés trop courts

Flétrie, entonne un soupir
Que tu porteras loin, sors, 

Loin de tous ses vivants,
Loin, lancinent d'autres temps 

Entre toi et le monde, dors,

c'est un combat qui rêve, debout.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 23:32

La Nuit des temps


Ta peau sur la sienne peint des paysages
Des ombres entêtantes sur le bord d’une plage
Aucun nuage en lice, aucune humeur en las
Tu peux rêver tranquille, à chaque nouvelle escale

Des corps, peintures mobiles
Parcourent les villes en flammes,
Des phares dans chaque poitrine
Itinéraire des âmes

A nous les temps avant-coureurs
A nous les temps
A nous les temps avant-coureurs
Aucun trafic sous les étoiles

Quelques minutes, quelques secondes
Le temps n’est plus, Lumières éteintes,
Des cris dans la tourmente
Des mots qui se démentent

L’impossible impensable
Embrasse l’infime infini
Espace-temps, désirs semblables
S’abolissent en cette nuit

A nous les temps avant-coureurs
A nous les temps
A nous les temps avant-coureurs
Aucun trafic sous les étoiles

Globe trotter des corps lascifs
La nuit des temps, la nuit des temps,
Traverse nos désirs tardifs
La nuit des temps naît sous nos ifs

A nous les temps avant-coureurs
A nous les temps
A nous les temps avant-coureurs
Aucun trafic sous les étoiles

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 23:08

Le silence et la mer embaument ses idées vagues
Elle sent qu’à ses côtés ses ombres brunes s‘évadent
Des silences qui se parlent comme un monde entr’ouvert
L’absence de ton visage en elle persévère

Parce qu’il porte ta croix et maudit les démons
Parce que tes visions croissent en prononçant son nom
Tes yeux se tournent vers lui comme une mince étincelle
Combien de jours perdus pour lui, pour elle?

Parfum d’éternité où tu l’as embrassée
Les peupliers fleurissent des poèmes
Parfum d’éternité où tu l'as embrassée
Les amours sèment et sémaphores

Parfum de vice Sous les dédales
Parfum délice Hissons les voiles
Parfum de vice Sous les étoiles
Parfum si doucement fatal...

Un parfum d’infini sous les flots de l’amer
Elle saisit sans supplice cette main qui la serre
Palpitent et fument en chœur ses pensées nébuleuses
Parfum d’éternité parfum d’heures délicieuses
parfum d’heures délicieuses

Les deux chairs s’entrelacent comme les lianes se lacèrent
des chuchotements fragiles dans la nuit de geysers
Protégeons les âmes frères d’un manteau d'idéal
Combien de jours perdus pour lui, pour elle

Parfum d’éternité où tu l’as embrassée
Les peupliers fleurissent des poèmes
Parfum d’éternité où tu l'as embrassée
Les amours sèment et sémaphores

Parfum de vice Sous les dédales
Parfum délice Hissons les voiles
Parfum de vice Sous les étoiles
Parfum si doucement fatal...

Le monde est si petit de toutes fulgurances
Que les deux sèment ensemble des miettes décadence
Des baisers égrenés qui s’échouent sur la grève
Autour de toi bourdonnent des lambeaux de ses rêves

Bande ses yeux plus fort pour qu’elle y voit plus clair
Transe d’ivresse et de fureur jusqu’au fond de l’hiver,
Respire son écharpe de ses senteurs lunaires,
Elle chante pour toi sans trêve à en crever d’amour
Combien de jours perdus pour lui, pour elle?

Parfum d’éternité où tu l’as embrassée
Les peupliers fleurissent des poèmes
Parfum d’éternité où tu l'as embrassée
Les amours sèment et sémaphores

Parfum de vice Sous les dédales
Parfum délice Hissons les voiles
Parfum de vice Sous les étoiles
Parfum si doucement fatal...




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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 23:03

Emily passe sur le monde
Elle lit les livres en les feuilletant,
Regarde les gens, assise dans l’ombre
En spectatrice imperturbable

Emily, Emily, nage dans tes rêveries
 Le réveil sera fatal
Tu nies, tu nies, dans tes rêveries
Le parfum cru du pseudo idéal

Elle entretient ses illusions si confortables
Evite les regards, rêve souvent d’une vie sans trombe
Elle fuit la route du raisonnable

 

La vagabonde vide sa mémoire,
Creuse sa tombe, joue sa fortune,
En somnambule du désespoir,

Elle implore la lune sans trop y croire

 

Emily, Emily, nage dans tes rêveries
Le réveil sera fatal
Tu nies, tu nies, dans tes rêverie,

Le parfum cru du pseudo idéal

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 23:02

Ce soir, nous ne dormirons pas ensemble
Tu écumes les bars, parcourant la route joyeuse
Tu as jeté ton passé, il me semble?
Tu te regardes,
Rétrospective par-dessus bord
En souvenir de ta gueuse x2

Ce soir, nous ne parlerons pas ensemble
Tu préfères l'absence de mon regard
Tu as jeté ton passé, il me semble?
Tu te regardes dans le miroir,
Une certaine Mary fouille ta mémoire x2

Ce soir nous ne rêverons pas ensemble
Tu restes seul, passager du brouillard
Tu as jeté ton passé, il me semble ?
Sous le lit en sourdine,
On entend des murmures hagards x2

Ce soir, nous ne sommes pas ensemble
Tu penses à nous et j'en tremble
Tu as jeté ton passé, il me semble?
Au dessus de ta tête,
Un certain chapeau inspire tes songes


- En amants perdus, lui et moi
- Elle, moi et ses chimères
- Nous serions comme des architectes
- construisant un songe dans un autre...
- Tu l'as déjà dit Minette
- Oh je ne me souviens plus.  Nous réveillerons des rivages inconnus
- Tu rêves tu rêves Minette
- On repartirait de rien je suis bon marcheur!
- Alors partons, courons, volons, j'ai des semelles de vent

- Avec lui
- Avec elle

- Quand est-ce qu'on part, dis, quand est-ce qu'on part?
- Pas ce soir.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 22:58

Il est venu comme une enveloppe décachetée à la va-vite,
'Y avait son ombre qui le suivait à une trotte trop alarmiste
J'avais alors juste une robe, deux trois années à poudrer, farder
Un décolletée à renverser
Tout c'que voulait c'était son fric…

Il est venu, il m'a vu, mais pas vaincu…
Pourtant son charme me désarme et me dénude
Je le désire, mais j'suis têtue!

Il tente alors de discuter, de m'mettre à l'aise, de m'épingler
Je cède un peu à ce changement de stratégie bien ficelée,
Mes bretelles tombent, décident alors de jouer ce jeu copié-collé
J'aime faire du gringue, cibler ma proie pour mieux la faire dégringoler

Il est venu il a venu , il m'a vu, mais pas vaincu
Pourtant ses yeux sont des promesses d'Amérique
Je le désire... mais je le nique! 

C'est pas marrant d' toujours céder au premier des mâles menés,
Moi j'en ai marre de ce métier de prostituée qui m'fait gerber
J'ai envie de choisir un peu, mes envies, mes désirs du soir
D'être une princesse, de finir seule, d'être capricieuse, de m'lever tard!

Il est venu, il a vu, mais pas vaincu
Pourtant sa t'nue me promettait de beaux billets
Je le désire… mais je me tue
Mais je me tue!

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 19:37

    
Nevermore

Un matin comme tous les jours
Au pays des lumineux,
Un désir délétère chamboule tout.

Désormais je suis seul
Je ne veux plus vous voir
Chaque saison désespère
Les plus intimes espoirs
Mon air est trop pollué
Et sans dessus dessous
Je suis chiant comme la mort
Fuyez donc, pauvres fous!

Je flingue mes chimères
Noires et sans domiciles
Qu'abritent pour quelques temps
Mes pensées nevermore

Désormais je m'endors
Soûl et sursolitaire
Solitude chérie
Pauvre papier de verre

Et je fume mes humeurs
Sur mes disques d'hier
Nevermore
Nevermore
je ne vous rêverai

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