9 mai 2011
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Nevermore
Un matin comme tous les jours
Au pays des lumineux,
Un désir délétère chamboule tout.
Désormais je suis seul
Je ne veux plus vous voir
Chaque saison désespère
Les plus intimes espoirs
Mon air est trop pollué
Et sans dessus dessous
Je suis chiant comme la mort
Fuyez donc, pauvres fous!
Je flingue mes chimères
Noires et sans domiciles
Qu'abritent pour quelques temps
Mes pensées nevermore
Désormais je m'endors
Soûl et sursolitaire
Solitude chérie
Pauvre papier de verre
Et je fume mes humeurs
Sur mes disques d'hier
Nevermore
Nevermore
je ne vous rêverai